Réduire les coûts et le temps de recrutement, fidéliser ses collaborateurs et les rendre acteurs de la stratégie RH : tels sont les atouts majeurs d’un programme de cooptation bien pensé. Pour qu’il fonctionne, l’une des clés réside dans le choix de la récompense ou de la prime de cooptation, un levier souvent sous-estimé, mais essentiel à l’engagement durable des salariés.
Pourquoi une récompense est essentielle dans un programme de cooptation ?
Lorsqu’un collaborateur recommande un talent, il consacre du temps, de l’énergie, et engage sa propre crédibilité. Si le sens donné à cette démarche est fondamental, la reconnaissance de cet engagement l’est tout autant. C’est là qu’intervient la récompense de cooptation.
Elle peut prendre plusieurs formes : prime monétaire, bon d’achat, cadeau, expérience unique (comme un voyage), jours de congés supplémentaires, invitation à un événement, ou encore don à une association au nom du collaborateur.
Chez Keycoopt, certaines entreprises choisissent un système à points. Les collaborateurs cumulent des points à chaque recommandation réussie, échangeables contre des récompenses définies à l’avance (cadeaux, bons d’achat, primes…).
Prime de cooptation : des impacts concrets sur l’engagement
Attribuer une récompense pour une recommandation réussie produit deux effets majeurs sur vos collaborateurs :
- Ils se sentent valorisés et remerciés pour leur implication.
- Ils perçoivent que l’entreprise fait confiance à ses équipes pour participer activement à sa stratégie RH.
85 % des entreprises clientes de Keycoopt optent pour une prime monétaire lorsqu’une cooptation débouche sur un recrutement.
Pas de récompense ? Attention au désengagement
Choisir de ne pas offrir de récompense est une option possible, mais elle comporte un risque : une perte d’intérêt ou un désengagement vis-à-vis du programme de cooptation. La récompense valorise l’implication du collaborateur et crédibilise la démarche auprès de l’ensemble des équipes.
Mettre en place un programme de cooptation sans prévoir de récompense peut décrédibiliser votre message et démotiver vos collaborateurs.
Chloé Lechevalier, CSM chez Keycoopt
Quel montant fixer pour la prime de cooptation ?
Fixer le bon montant est stratégique. Il dépend de plusieurs facteurs :
- Le secteur d’activité
- Le type de contrat (CDI, CDD, alternance)
- La rareté du profil recherché
- La difficulté de recrutement
- Le niveau d’expérience du candidat
Parmi les clients de Keycoopt, la prime monétaire est largement privilégiée, et son montant est défini en fonction de ces éléments.
Montants pratiqués selon les secteurs
- Retail : en moyenne 450 € pour un CDI. Certaines entreprises vont jusqu’à récompenser des CDD ou alternants.
- Conseil : la moyenne grimpe à 3 300 € pour un CDI. Des primes croissantes selon la séniorité du candidat sont parfois mises en place.
Pour les profils rares ou pénuriques, certaines entreprises doublent la prime ou organisent des challenges de cooptation afin de stimuler les recommandations.
Prime monétaire : quand la verser pour maximiser son effet ?
La date de versement de la prime influe sur la perception de reconnaissance par le collaborateur. Plusieurs options s’offrent à vous :
- 100 % à l’embauche
- 100 % à l’arrivée du candidat
- 100 % à la fin de la période d’essai
- 50 % à l’embauche + 50 % à la fin de la période d’essai
Nos recommandations :
- Verser la prime à l’embauche permet de différencier clairement la recommandation du recrutement, et d’éviter la confusion.
- Éviter un délai trop long, comme attendre la fin de la période d’essai, qui peut être décourageant.
- Garantir un bon suivi du versement renforce la qualité de l’expérience collaborateur.
Le bon équilibre entre montant, reconnaissance et sens
L’exemple de Google est parlant : en 2015, l’entreprise a augmenté sa prime de cooptation pour contrer la guerre des talents. Résultat : les recommandations ont afflué, mais la qualité a chuté. Google a alors réajusté son dispositif pour remettre du sens au cœur de la démarche.
Une prime trop élevée peut provoquer un effet d’aubaine et nuire à la qualité des profils recommandés. À l’inverse, une prime trop basse limite l’engagement. La solution ? Un montant juste, cohérent et bien expliqué, appuyé par un programme structuré.
Structurer votre programme pour éviter les dérives
Un bon programme de cooptation repose sur trois piliers :
- Une stratégie claire et portée par la direction
- Des règles précises, notamment sur le versement des primes
- Un accompagnement rigoureux, dès la phase de conception
Chez Keycoopt, nos chefs de projet accompagnent nos clients sur ces aspects essentiels : choix de la récompense, conditions générales, modalités de déploiement, bonnes pratiques RH et techniques.
Récompenser pour mieux recruter
Offrir une récompense ou une prime à un collaborateur qui vous aide à recruter revient toujours moins cher que les canaux traditionnels : cabinet de recrutement, annonces payantes ou sourcing massif.
Pour aller plus loin
Vous souhaitez découvrir concrètement comment structurer un programme de cooptation performant ? Ne manquez pas le témoignage de Charlène Hemery, Responsable Talents et Marque Employeur chez BPAURA (Groupe BPCE), sur la mise en place de son programme avec Keycoopt.
Découvrir le témoignage du Groupe BPCE